خواتي الاعزاء
اسمحوا لي ان اقدم لكم نص الحوار برنامج Euromag
الجزء الاول فقط الذي تتحدث فيه السيدة (ايمان شكري)
ان شاء الله هنشرح مع بعض كل اكلمات الصعبة المرة الجاية
Alexandrie
Bonsoir, vous êtes en Europe, bienvenue à Paris. Voici Euromag.
Ici Charlestrand, ce soir à l’émission un documentaire exceptionnel de Christian Chéneau sur la ville Alexandrie en Egypte.
« C’était donc une ville cosmopolite et puis c’était une cité qu’à l’Europe. Regardez la France, la Grèce, l’Europe. Maintenant son regard se retourne un peu vers le sud est c'est-à-dire l’Arabie Saoudite »
Longtemps cosmopolite, libérale et ouverte, jusqu'à ce jour sur la mer méditerranée, et donc sur l’Europe et l’Occident. Cette mégalopole tentaculaire se referme aujourd’hui peu à peu, se replie sur elle-même en raison de l’islamisation de sa culture. Quelques symboles de sa splendeur et son importance restent tout de même bien présent comme : la nouvelle Bibliothèque ouverte en 2002 et ses activités portuaires.
Mais les anciens, ceux qui ont connu la ville autrefois sentent nostalgiques de cette ville phare dont le faisceau se dirige aujourd’hui de plus en plus vers la Mecque.
Pourquoi ?
Corruption des politiciens en place.
Pauvreté accrue
Population toujours plus nombreuse
C’est à Alexandrie que la confrérie « les frères musulmans » a pris racine. Cette même confrérie qui en 1954 a tenté d’assassiner le président Nasser.
Longtemps réprimée violemment, aujourd’hui elle est tolérée, pas de choix 20% du gouvernement égyptien provient de ce mouvement religieux. Un autre mouvement, celui des salafistes prônant la stricte application de la charia et recrute en masse.
Ce soir donc sujet unique à Euromag, sujet exceptionnel : Alexandrie, la bibliothèque et le prophète.
C’est un documentaire au long cours signé Christian Chéneau pour l’émission Interception en France inter.
Iman, on est où là ?
On est à Ras El Tin, c’est un quartier populaire, un des anciens quartiers d’Alexandrie où les gens ont comme métier, la plupart des gens ont comme métier, la pêche, plongée, garder les plages…..
Attends…..je dois lui parler…..il est officier.
Nous sommes avec Iman Choukry, elle a 36 ans, elle est professeur de français et porte un voile de couleur, une façon pour elle d’être à la mode et d’afficher une conception modérée de l’islam. A peine avant de commencer à discuter qu’un policier nous interrompre : nous sommes à quelques centaines de mètre du palais d’été du président Moubarak et en Egypte on plaisante pas avec la sécurité.
Là on arrive sur la plage. Une plage populaire dont les femmes se baignent tout habillées
Oui, oui, en galabiyas, en pantalons, en T.shirts.
Là il y a pas de bikini. C’est interdit ?
Non, non, c’est pas une question d’interdiction. On peut pas le faire, on n’ose pas le faire.
Pourquoi ?
Puisque pour cette classe là, c’est un peu, c’est pas un peu mais c’est beaucoup honteux qu’une femme s’expose comme ça, qui montre son corps comme ça devant les gens. C’est ça.
J’entends dire Iman maintenant des maillots de bain islamiques. C’est quoi ça ?
On a crée ça ca. C’est une sorte de pantalon mais le matériel c’est le même matériel qu’un maillot de bain, avec un maillot à manches longues et sur ces deux parties là une petite robe en matériel aussi d’un maillot de bain qui semble à une petite robe ok ? mais qui cache un peu le corps de la femme, c’est colorés. C’est très élégant.
Et ça a beaucoup de succès ?
Beaucoup, beaucoup de succès vraiment.
Si une femme veut se baigner en bikini, en maillot de bain normal où est ce qu’elle va ?
Soit pour aller à la plage il ya des villages touristiques où il n’y a des plages que pour les femmes sur la côte nord à 90 km d’Alexandrie, ou il ya dans les clubs ici comme le club Smouha et club Akassia où il y a des piscines soit des piscines consacrées pour les femmes soit des piscines où on consacre des horaires précis pour les femmes.
On a l’impression qu’ à Alexandrie les mœurs deviennent de plus en plus conservatrices, il ya quand même un moral qui est par rapport il ya 20 ans, 40 ans plus strict ; il y avait des plages accessibles aux femmes sans être voilées complément.
Parce que le voile dans le temps n’était pas répandu comme maintenant. Il y avait pas vraiment conscience avec la religion. Maintenant si tu vois dans la rue il ya plus de femmes voilées, dans le temps il n’y avait pas de voile.
Mais ça c’est religieux, ou social ou culturel ?
En fait, c’est religieux premièrement et après c’est social.
C'est-à-dire ?
C'est-à-dire religieux : on s’intéresse beaucoup à la religion. Il ya sur les satellites beaucoup des chaines qui diffusent des émissions religieuses qui incitent les filles et les femmes à porter le voile et à s’intéresser plus à la religion et ainsi de suite.
Et de plus en plus c’est social c'est-à-dire qu’un père et une mère qui sont religieux, ils essayent d’influencer leurs filles et leurs garçons de s’intéresser à la religion, leurs filles de porter le voile parce que c’est mal vue par la communauté qui deviennent de plus en plus religieuses.
Mais quand même c’est pas si - la plupart de la société- strict, comme avec les frères musulmans ou comme les islamistes les autres catégories.
Mais justement, les frères musulmans, on parle même des salafistes ici à Alexandrie, qu’est ce qu’ils présentent ? ils sont forts, ils ont leur influence dans la presse, dans le comportement ?
Dans le comportement ils essayent vraiment de présenter des aides dans quartiers populaires, aux gens.
L’aide social ?
L’aide social, c’est tout.
Par exemple, pour le ramadan, ils aident les gens ?
Oui, ils distribuent des petits sacs avec des provisions pour les familles très pauvres. Avec l’entrée de l’hiver, ils vendent des couvertures, pas vendre, ils achètent des couvertures et les offres aux gens pauvres.
Si il ya quelqu’un qui a un problème dans un ministère ou dans un institut ils essayent d’utiliser leur pouvoir comme député pour régler ces problèmes là. C’est tout.
Donc leur influence c’est plus dans les sociétés de bienfaisance, dans les associations, l’aide aux gens. C’est comme ça ils conservent leur vrai influence au prés des gens.
Oui c’est ça.
Ici Charlestrand, ce soir à l’émission un documentaire exceptionnel de Christian Chéneau sur la ville Alexandrie en Egypte.
« C’était donc une ville cosmopolite et puis c’était une cité qu’à l’Europe. Regardez la France, la Grèce, l’Europe. Maintenant son regard se retourne un peu vers le sud est c'est-à-dire l’Arabie Saoudite »
Longtemps cosmopolite, libérale et ouverte, jusqu'à ce jour sur la mer méditerranée, et donc sur l’Europe et l’Occident. Cette mégalopole tentaculaire se referme aujourd’hui peu à peu, se replie sur elle-même en raison de l’islamisation de sa culture. Quelques symboles de sa splendeur et son importance restent tout de même bien présent comme : la nouvelle Bibliothèque ouverte en 2002 et ses activités portuaires.
Mais les anciens, ceux qui ont connu la ville autrefois sentent nostalgiques de cette ville phare dont le faisceau se dirige aujourd’hui de plus en plus vers la Mecque.
Pourquoi ?
Corruption des politiciens en place.
Pauvreté accrue
Population toujours plus nombreuse
C’est à Alexandrie que la confrérie « les frères musulmans » a pris racine. Cette même confrérie qui en 1954 a tenté d’assassiner le président Nasser.
Longtemps réprimée violemment, aujourd’hui elle est tolérée, pas de choix 20% du gouvernement égyptien provient de ce mouvement religieux. Un autre mouvement, celui des salafistes prônant la stricte application de la charia et recrute en masse.
Ce soir donc sujet unique à Euromag, sujet exceptionnel : Alexandrie, la bibliothèque et le prophète.
C’est un documentaire au long cours signé Christian Chéneau pour l’émission Interception en France inter.
Iman, on est où là ?
On est à Ras El Tin, c’est un quartier populaire, un des anciens quartiers d’Alexandrie où les gens ont comme métier, la plupart des gens ont comme métier, la pêche, plongée, garder les plages…..
Attends…..je dois lui parler…..il est officier.
Nous sommes avec Iman Choukry, elle a 36 ans, elle est professeur de français et porte un voile de couleur, une façon pour elle d’être à la mode et d’afficher une conception modérée de l’islam. A peine avant de commencer à discuter qu’un policier nous interrompre : nous sommes à quelques centaines de mètre du palais d’été du président Moubarak et en Egypte on plaisante pas avec la sécurité.
Là on arrive sur la plage. Une plage populaire dont les femmes se baignent tout habillées
Oui, oui, en galabiyas, en pantalons, en T.shirts.
Là il y a pas de bikini. C’est interdit ?
Non, non, c’est pas une question d’interdiction. On peut pas le faire, on n’ose pas le faire.
Pourquoi ?
Puisque pour cette classe là, c’est un peu, c’est pas un peu mais c’est beaucoup honteux qu’une femme s’expose comme ça, qui montre son corps comme ça devant les gens. C’est ça.
J’entends dire Iman maintenant des maillots de bain islamiques. C’est quoi ça ?
On a crée ça ca. C’est une sorte de pantalon mais le matériel c’est le même matériel qu’un maillot de bain, avec un maillot à manches longues et sur ces deux parties là une petite robe en matériel aussi d’un maillot de bain qui semble à une petite robe ok ? mais qui cache un peu le corps de la femme, c’est colorés. C’est très élégant.
Et ça a beaucoup de succès ?
Beaucoup, beaucoup de succès vraiment.
Si une femme veut se baigner en bikini, en maillot de bain normal où est ce qu’elle va ?
Soit pour aller à la plage il ya des villages touristiques où il n’y a des plages que pour les femmes sur la côte nord à 90 km d’Alexandrie, ou il ya dans les clubs ici comme le club Smouha et club Akassia où il y a des piscines soit des piscines consacrées pour les femmes soit des piscines où on consacre des horaires précis pour les femmes.
On a l’impression qu’ à Alexandrie les mœurs deviennent de plus en plus conservatrices, il ya quand même un moral qui est par rapport il ya 20 ans, 40 ans plus strict ; il y avait des plages accessibles aux femmes sans être voilées complément.
Parce que le voile dans le temps n’était pas répandu comme maintenant. Il y avait pas vraiment conscience avec la religion. Maintenant si tu vois dans la rue il ya plus de femmes voilées, dans le temps il n’y avait pas de voile.
Mais ça c’est religieux, ou social ou culturel ?
En fait, c’est religieux premièrement et après c’est social.
C'est-à-dire ?
C'est-à-dire religieux : on s’intéresse beaucoup à la religion. Il ya sur les satellites beaucoup des chaines qui diffusent des émissions religieuses qui incitent les filles et les femmes à porter le voile et à s’intéresser plus à la religion et ainsi de suite.
Et de plus en plus c’est social c'est-à-dire qu’un père et une mère qui sont religieux, ils essayent d’influencer leurs filles et leurs garçons de s’intéresser à la religion, leurs filles de porter le voile parce que c’est mal vue par la communauté qui deviennent de plus en plus religieuses.
Mais quand même c’est pas si - la plupart de la société- strict, comme avec les frères musulmans ou comme les islamistes les autres catégories.
Mais justement, les frères musulmans, on parle même des salafistes ici à Alexandrie, qu’est ce qu’ils présentent ? ils sont forts, ils ont leur influence dans la presse, dans le comportement ?
Dans le comportement ils essayent vraiment de présenter des aides dans quartiers populaires, aux gens.
L’aide social ?
L’aide social, c’est tout.
Par exemple, pour le ramadan, ils aident les gens ?
Oui, ils distribuent des petits sacs avec des provisions pour les familles très pauvres. Avec l’entrée de l’hiver, ils vendent des couvertures, pas vendre, ils achètent des couvertures et les offres aux gens pauvres.
Si il ya quelqu’un qui a un problème dans un ministère ou dans un institut ils essayent d’utiliser leur pouvoir comme député pour régler ces problèmes là. C’est tout.
Donc leur influence c’est plus dans les sociétés de bienfaisance, dans les associations, l’aide aux gens. C’est comme ça ils conservent leur vrai influence au prés des gens.
Oui c’est ça.
فاااااااااااااااااااصل "صوت الاذان